Les pauvres ! Ces maisons d’édition qui croulent sous les manuscrits. Elle a bon dos, cette pandémie, qui aurait révélé chez le confiné de base tant de dons cachés. Entre autres, celui de l’écriture, des milliards d’histoires originales, d’aventures extraordinaires, de témoignages poignants…qui fleurissent au gré des griffes acérées et fécondes de tous ces nouveaux artisans littéraires. Et donc, ces éditeurs submergés, qui ne lisent même plus, si ce n’est en diagonale, ces appels désespérés à une gloriole forcément méritée. Le trop ennemi du bien. Aux oubliettes les talents naissants. Des Editions du Plouc à Gallimard, tous la même stratégie : On se focalise sur l’aspect mercantile du métier. Ca me rappelle un petit passage de mon illustre ouvrage bassement ignoré : « Je crains la supercherie, que l’on ait travesti le talent. Pour juste se contenter de susciter l’intérêt. Celui de la proie, ce pauvre lecteur, lobotomisé par les lames consuméristes et les médias com...
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