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La fin d'un printemps libérateur, l'été chaud et vivant qui s'annonce... InvenTerre Le joli sourire d’une fillette câlinant sa mamie Une sieste apaisante bercée d’un soleil printanier Une main ridée accrochée tendrement au bras aimé L’ombre ailé du goéland griffant le ciel orangé Une odeur d’autres temps exhumant l’enfance perdue Un cri strident, hymne éternel à la vie nouvelle Le frisson du ruisseau sillonnant la colline endormie Un monstre effrayant animant le buisson forestier Une pluie glaciale cinglant les visages pressés La larme égarée en écho d’un amour envolé Une courbe parfaite d’une hanche ingénue Un vol rasant d’hirondelle chantant l’orage providentiel Le balancier de l’horloge marquant les heures féériques Une poire juteuse croquée à pleines dents Une feuille jaunie dansant au vent d’automne Les doigts agiles glissant sur une peau brûlante Un chaton ronronnant au creux d’une main cajoleuse Une ballade pieds dans l’eau au crépuscule brumeux La photo de famille e
  Les pauvres ! Ces maisons d’édition qui croulent sous les manuscrits. Elle a bon dos, cette pandémie, qui aurait révélé chez le confiné de base tant de dons cachés. Entre autres, celui de l’écriture, des milliards d’histoires originales, d’aventures extraordinaires, de témoignages poignants…qui fleurissent au gré des griffes acérées et fécondes de tous ces nouveaux artisans littéraires. Et donc, ces éditeurs submergés, qui ne lisent même plus, si ce n’est en diagonale, ces appels désespérés à une gloriole forcément méritée. Le trop ennemi du bien. Aux oubliettes les talents naissants. Des Editions du Plouc à Gallimard, tous la même stratégie : On se focalise sur l’aspect mercantile du métier. Ca me rappelle un petit passage de mon illustre ouvrage bassement ignoré : « Je crains la supercherie, que l’on ait travesti le talent. Pour juste se contenter de susciter l’intérêt. Celui de la proie, ce pauvre lecteur, lobotomisé par les lames consuméristes et les médias complices. Celui du ch
  Ma deuxième oeuvre se livre, doucement, tout doucement… L’atmosphère y est bien sombre, peu propice aux digressions farfelues et autres jeux de mots bien tordus… Tout ce que m’avait permis le ‘Livre et la Torture’, mon petit monstre sans queue ni tête ! Des anomalies anatomiques malheureusement rédhibitoires, qui ont fait que j’ai accouché d’un premier bébé littéraire mort-né. Que j’aurai bien aimé voir grandir ! « Oh, qu’il est mignon. Un mois à peine, et il pèse déjà 500 exemplaires ! », ou encore « Le voir sautiller, tout guilleret, en tête de gondole, à Venise et ailleurs, pour son premier anniversaire, costaud le petit ! ». Le prix à payer pour Gu’on court après la gloire… Alors je vais balancer les conneries qui effleurent mon esprit vagabond et tourmenté sur cette place dédiée à mon talent lâchement ignoré !!! C’est parti…   Je me suis mis au piano, assidûment et passionnément. Jour après jour, j’améliore et perfectionne mon toucher. Ma femme est ravie.   Rien
  Souffrant mille mots pour les aligner, je suis estomaqué du talent et de la persévérance de ces conteurs des temps anciens. Ecrire, effacer, corriger, modifier est d’une telle simplicité aujourd’hui. Je me vois, tel Stendhal ou Balzac, gribouiller à l’encre baveuse, reprendre   à l’infini chaque maudite page ; recommencer à en oublier le sens premier, perdu sous les pâtés informes et les ratures envahissantes. Ecrivains du 19ème   : 1 – Scribouillards du 21ème : 0.
J'ai commis l'irréparable, j'ai écrit un p'tit bouquin. Sans prétention, si ce n'est, à l'origine, répondre à l'injonction sans condition de l'amour de ma vie. Alors, ce petit opus, plein de qualités que ses défauts criards ne parviennent guère à masquer, mérite peut-être de sortir de l'ombre. S'il vous plait de l'éclairer, ne vous gênez point, même si vous n'êtes pas tous des lumières... Il est disponible sur toutes les bonnes plateformes (Amazon, Fnac, Cultura, Librinova... et comme je l'ai mentionné je ne sais plus où, chez Décathlon, tellement j'ai transpiré pour le pondre. Auteur : Al Harrach Titre : Le Livre et la Torture - Pensées écartelées. Al Harrach! L’écrivain à deux balles qui vous propose sa prose pour quatre fois plus ! Il ne vous prendrait par pour des cons ? Maintenant, la connerie ! Si joyeusement partagée, sans modération, des villes sinistres aux campagnes fleuries… Pas si tordu, l’auteur ! Et si, par miracle,
Compliqué, le tome deux de mes œuvres complètes. On sait tous que désormais seule l’histoire compte. Exit exercices de style ou autres prouesses littéraires. Les succès d’aujourd’hui sont policés, lisses et inodores, s’appuyant basiquement sur un scénario sans faille. Alors, je m’y suis mis : Une aventure épique, une architecture solide, du suspens, des surprises, de l’adrénaline… Je vous fais le pitch, succinctement : Un gars de banlieue, jeune black, gardien de chèvres ango ra en plein cœur de la cité Youri Gagarine de Bobigny. Frappé de nanisme régressif à l’âge de quatre ans trois-quarts, suite à une morsure de chihuahua zombie un soir de lune rousse. Pris en charge par la fondation Eric Zemmour, il bénéficie d’un traitement novateur : injections de cellules souche de girafe masaï et greffe d’estomac d’éléphanteau blanc. A l’aube de son vingtième anniversaire, il devient une star planétaire : Vainqueur du plus prestigieux des tournois de Sumo, organisé sur Mars par la mafia japonai